Voici l’esprit de tout un siècle, celui du XIXème, qui marquera à tout jamais nos mémoires.

Peut-être bien le meilleur penseur de tous les temps (1802-1885) ! Le plus grand, la référence, le maître. Le romantique par excellence… Mais pas seulement…..

Génie, précurseur, virtuose de l’écriture, les termes manquent pour décrire cet écrivain fatigué d’observer ce monde en détresse.

Connu et reconnu dans le monde entier, originaire de Besançon, cet homme vivra étonnamment vieux pour son époque (83 ans).

Le décès de sa fille Adèle le plongera dans une profonde mélancolie, qui l’emporte vers de nouveaux horizons créatifs. Il lui dédiera d’ailleurs un magnifique poème, intitulé « Demain dès l’aube ».

Il a tout vécu : les bouleversements politiques, les faux espoirs, le militantisme contre la peine de mort, l’exclusion sociale et intellectuelle et le travail des enfants. De par son éducation et durant sa jeunesse, il fut royaliste ; mais très vite, il devint républicain par conviction. Son engagement  dans la vie publique lui vaudra l’exil pendant 20 années.

Le regard pensif et juste du grand sage, le poussa plus loin que nul autre, s’impliquant  toujours et encore d’avantage.

Quel homme ! Quel modèle ! Quel courage ! Quelle inspiration !

Il restera à jamais gravé dans nos mémoires, car ses écrits restent, encore de nos jours, largement d’actualité …

Cela voudrait-il dire que nous régressons ? Nous, qui nous considérons comme évolués, le sommes-nous vraiment ?.... Cet extrait des Contemplations (1871), vous pouvez l’interpréter de nos jours.

«  Hélas ! Combien de temps faudra-t-il vous dire

A vous tous, que c’est à vous de les conduire,

Qu’il fallait leur donner leur part de la cité,

Que votre aveuglement produit leur cécité ;

D’une tutelle avare on recueille les suites,

Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.

Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,

Et renseignés sur l’ombre est sur le vrai chemin ;

Vous les avez laissés en proie au labyrinthe

Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte… »

Juin 1871 - extrait de « A ceux qu’on foule aux pieds » XIII

Avez-vous songé, ne serait-ce qu’un seul instant, à un autre personnage que celui que vous avez en tête… Vous ne savez pas ?

Je vous donne un indice :

Mon premier est un « M » et mon dernier un « S »…

Plus simple encore !

Le 26 décembre 2012  l’un des ses livres sera à l’affiche, son le nom: « L’homme qui rit ».
                                               

En début  d’année prochaine, une nouvelle adaptation anglaise de tom Hopper sera adaptée.

Bien évidemment je ne dirais pas son nom…

Je vous invite à lire :

Les Contemplations, Les châtiments, L’année terrible (ces poésies emblématiques de la littérature française sont à déguster à dose homéopathique…) ;

Mais aussi : Claude Gueux (témoignage), Le dernier jour d’un condamné (roman), et Ruy Blas (théâtre)

Son nom vous revient à l’esprit ?